Un couple et des bateaux …

Au port de Cherbourg, le couple formé par Sophie et David Leroy est atypique. David est en mer cinq ou six jours sur sept tandis que Sophie, à terre, gère avec efficacité leur activité d’armement familiale. Pour leur conseiller, Philippe Renan, leur enthousiasme et leur professionnalisme sont convaincants. Leurs résultats aussi, puisqu’ils ont réussi à construire plusieurs bateaux de pêche !

Voir le site Crédit Maritime Grand Ouest

Port de pêche de Cherbourg : le Maribelise entre en flotte

Un chalutier hauturier neuf, le port de pêche de Cherbourg n’en avait plus connu depuis 1994 et le Fred-Eric-Jacky. Samedi 9 septembre, l’évêque du diocèse, Mgr Laurent Le Boulc’h, est venu bénir le denier-né de l’Armement Cherbourgeois de Sophie et David Leroy, le Maribelise : un chalutier de 22,50 mètres de long qui vient de sortir du chantier Socarenam à Boulogne.

Pour les présidents des comités national et régional des pêches, Gérard Romiti et Dimitri Rogoff, cette arrivée a valeur de symbole:

Ce chalutier, c’est un cadeau, un signe d’espoir. Oui, la pêche artisanale normande a de l’avenir

« Le rêve de tout pêcheur »

Après l’acquisition fin 2014 du Maranatha II, ce chalutier vient consacrer le développement de l’Armement Cherbourgeois, qui exploite également le Marie-Catherine.

Un bateau neuf, cest le rêve de tout pêcheur. Il faut oser, demander, faire confiance aussi.

Le couple d’ailleurs a signé fin juin la commande d’un deuxième chalutier neuf, sistership du Maribélise, qui sera livré dans un an. L’investissement, pour les deux navires, représente globalement près de 6 millions d’euros. Et dix embauches ont été réalisées pour l’entrée en flotte du troisième navire de l’armement.

L’arrivée en flotte du Maribelise est une bonne nouvelle pour l’ensemble de la filière pêche Nord-Cotentin, qui souffre d’un vieillissement de sa flottille hauturière. D’autres semblent vouloir suivre l’exemple de l’Armement Cherbourgeois.

Source : La Presse de la Manche

Un nouveau chalutier, le Maribelise, pour l’Armement Cherbourgeois

Un nouveau navire de pêche, le Maribelise, a été baptisé samedi 9 septembre 2017 à Cherbourg (Manche). Ce n’était plus arrivé depuis près de 20 ans.

Il y avait beaucoup de monde samedi 9 septembre 2017, quai de la débarque à la criée de Cherbourg (Manche) pour assister au baptême d’un navire de pêche, ce qui n’était pas arrivé depuis près de 20 ans.
Le Maribelise patronné par David Leroy

Après le Marie Catherine acquis en 1999 et rejoint en 2014 par le Maranatha II, le Maribelise vient désormais compléter la flotille de l’Armement Cherbourgeois, dirigé par Sophie Leroy.

Construit aux chantiers Socarenam de Boulogne-sur-Mer, cette unité de 22,50m sera dans un premier temps patronnée par David Leroy qui effectuera les derniers réglages avant de le confier à Olivier Durand. L’ancien second du Maranatha II devrait partir effectuer sa première marée à la mi-septembre.
Le Marie Catherine remplacé en 2018

Le Maribelise qui est un chalutier pélagique du type pêche arrière. Il sera armé par un équipage de huit hommes. Moins gourmand en carburant et bénéficiant d’une carène optimisée, il remplacera le Marie Catherine en juin 2018;

Source : Manche Libre

La flottille cherbourgeoise s’agrandit

Déjà à la tête de deux chalutiers hauturiers, les armateurs cherbourgeois Sophie et David Leroy viennent de faire construire le Maribélise, en attendant un autre bateau neuf en 2018. Une bouffée d’air pour la pêche locale qui n’avait pas accueilli de chalutier hauturier neuf depuis 1994.

« Il fallait oser et nous l’avons fait ! » La nouvelle génération de pêcheurs cherbourgeois croit en l’avenir de leur filière. Sophie et David Leroy, un couple de quadragénaires, par exemple.Après avoir acquis le Marie-Catherine en 1999 et le Maranatha en 2015, des bateaux de 22 m, le couple poursuit l’aventure maritime de son Armement cherbourgeois, en agrandissant sa flottille. Samedi avait lieu le baptême du Maribélise. Ce nouveau chalutier hauturier de 22,5 m a été construit à Saint Malo (Ille-et-Vilaine) et équipé à Boulogne (Pas de Calais).

Un chalutier hauturier neuf, le port de pêche de Cherbourg n’en avait plus connu depuis 1994 avec à l’époque, l’arrivée du Fred Eric Jacky. Et la flottille cherbourgeoise qui comptait plus de 15 chalutiers hauturiers il y a une vingtaine d’années, n’en a aujourd’hui plus que sept.Plus largement, ce navire vient renforcer la flottille des 600 navires normands. « Le nombre d’unités de pêche a tendance à augmenter depuis trois ans. On constate un regain d’intérêt et le moral est bon. Il y a du poisson et il se vend bien », se félicite Dimitri Rogoff, président du comité régional des pêches. Une filière pêche que Dimitri Rogoff ne souhaite pas voir se déstabiliser par la vente directe. « L’outil qu’est la criée est formidable et ce chalutier va amener des tonnages. Quand la vente est organisée, c’est un gage de sécurité. »Pour construire le Maribélise, Sophie et David Leroy ont investi du temps et de l’argent. « Ce projet a demandé deux ans pour sa construction. Nous avons étudié les plans avec les équipages. » Un investissement de « 3,2 millions d’euros sur nos fonds propres mais c’est une mise sur l’avenir. Nous comptons quinze ans pour le rentabiliser », note l’armateur, qui n’a bénéficié d’aucune subvention.

Dix emplois créés

« C’est aussi dix emplois créés. » Huit marins seront embarqués à bord. « Nous effectuerons des marées de six jours. Nous ferons un roulement avec toujours trois marins au repos », poursuit David Leroy, qui emploie désormais 30 personnes (matelots et administratifs).

Ils disposeront d’un hauturier équipé de technologies non négligeables comme des chaluts de fonds plus sélectifs et une carène optimisée pour limiter les dépenses de carburant. « L’intérieur est plus confortable pour les matelots et les cabines mieux adaptées. Côté motorisation, nous avons plus de tractions avec la même puissance mais surtout beaucoup moins de bruit sur le pont », explique le patron qui a misé sur le confort de travail pour ce rêve d’enfants de pêcheur qui aboutit. « Pour trouver de bons matelots à Cherbourg, il faut un outil de travail mieux adapté », ajoute-t-il.

1 800 t débarquées

La criée de Cherbourg, qui a enregistré une baisse de 11,5 % du tonnage en 2016, voit cette arrivée d’un très bon oeil. Pour son responsable Marc Delahaye, c’est « un gage d’avenir » ! Pour cause : « Nous devrions débarquer quelque 650 t de produits de pêche chaque année, soit au total 1 800 t avec nos deux autres chalutiers. Nous pêchons du merlan, de l’encornet et de la sèche, entre autres », déclare David Leroy qui sait que « la ressource est là. On y croit ».Le couple n’en restera donc pas là. « Nous lançons la construction d’un second chalutier identique au Maribélise. Il arrivera à Cherbourg en septembre 2018, pour remplacer le Marie-Catherine. »

 

Source : Article Ouest France

MARIBELISE, un baptème arrosé !

Ce fut d’abord la pluie (un peu, au beau milieu de la cérémonie) et ensuite les bulles (beaucoup, au moins 500 personnes présentes) : bref un bel évènement pour l’arrivée à Cherbourg de ce chalutier de 22,5m, flambant neuf.

Il vient rejoindre les 2 précédents navires de l’armement Cherbourgeois (le Marie-Catherine et le Maranatha II), propriété de David et Sophie LEROY, qui démontrent ainsi qu’il y a encore bien un avenir à la pêche semi-hauturière régionale et ce malgré les incertitudes actuelles, liées aux conséquences du Brexit.

Confiants, David et Sophie ont même annoncé l’arrivée en 2018 d’un sistership, qui viendrait remplacer le Marie-Catherine, le premier navire de l’armement, âgé de plus de 30 ans.

Les 3 unités livreront leur pêche au Centre de Marée Cherbourg-Cotentin, où s’est déroulée la cérémonie.

Pour l’occasion, les 3 chalutiers rouge et blanc étaient alignés à quai, permettant aux invités de les visiter et de découvrir les évolutions technologiques !

 

Un chalutier tout neuf à Cherbourg

C’est du jamais vu dans le port de Cherbourg depuis 23 ans : la bénédiction ce samedi 9 septembre 2017 du Maribelise, le chalutier neuf de l’Armement cherbourgeois. Un investissement de trois millions d’euros.

Le bébé mesure 22,5 m de long et se nomme Maribelise. Dans le port de Cherbourg, ce samedi 9 septembre 2017 a été marqué par la bénédiction d’un nouveau chalutier, par l’évêque de Coutances-Avranches, Monseigneur Le Boulc’h.

Des emplois supplémentaires

« C’est un événement, cela n’était pas arrivé ici depuis 1993 » souligne Sophie Leroy, directrice de l’Armement cherbourgois, qui a commandé ce bateau neuf. Le navire rouge blanc et bleu vient compléter sa flotte, déjà composée du Maranatha II et du Marie-Catherine, souvent titulaire du « ruban bleu » qui récompense le meilleur chiffre d’affaire de l’année. Ce développement a permis l’embauche de huit à dix marins supplémentaires, portant à une trentaine de personnes l’effectif de l’entreprise.

C’est aussi un moment d’émotion pour la patronne et son époux, David. « Lorsque nous avons acheté des bateaux d’occasion, on ne les a jamais débaptisés. Celui-ci, le Maribelise, porte les prénoms de nos enfants : Marie-Charlotte, Benjamin et Elise. C’est une fierté ».

Un second bateau en 2018

Le Maribelise a été construit au sein des chantiers navals de la Socarénam à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine). « Nous l’avons dessiné nous même, en choisissant le meilleur de nos deux autres bateaux. L’équipage a eu son mot à dire » précise le capitaine, David Leroy. Le résultat est un chalutier plus confortable et sécurisant pour les pêcheurs, doté des dernières technologies. L’investissement s’élève à environ 3,2 millions d’euros pour l’Armement cherbourgeois, qui a déjà commandé un second navire pour remplacer le Marie-Catherine, pour trois millions de plus. Livraison en septembre 2018.

Source : Tendance Ouest

De : Célia Caradec

 

Une pêche à redécouvrir

Paru cette semaine dans Normandinamik, l’excellent reportage consacré à des poissons qui veulent retrouver grâce aux yeux des consommateurs. Tacaud, grondin, dorade grise, congre, … Deux pleines pages qui en disent long sur la qualité de ces poissons et sur le dynamisme de la profession, à commencer par Normandie Fraicheur Mer, à l’origine des actions de communication valorisant la pêche en Normandie.